Dangers de la route
👉 La vitesse et la conduite
La vitesse est la première cause de mortalitĂ© routière en France. Elle est Ă la fois un facteur dĂ©clencheur de l’accident, mais aussi un facteur aggravant.Â
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👉 L'alcool et la conduite
Chaque année en France, près de 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d'alcool. Ces décès pourraient être évités si tous les conducteurs respectaient strictement la limitation légale de l'alcoolémie au volant.
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👉 La drogue et la conduite
Les effets négatifs de la consommation de cannabis sur la conduite d'un véhicule sont encore sous-estimés voire ignorés par les automobilistes. Ils peuvent être pourtant fatals au volant : chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21% de la mortalité routière.
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👉 Le téléphone et la conduite
L’usage du tĂ©lĂ©phone au volant, formellement interdit, est trop souvent banalisĂ©. Pourtant il multiplie par trois le risque d’accident. Un chiffre qui passe mĂŞme Ă 23, en cas de lecture d’un SMS.Â
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👉 La fatigue et la conduite
Trop d’accidents commencent par un bâillement, sur l’autoroute, un accident mortel sur trois est associé à la somnolence. Pourtant, les usagers de la route ont souvent du mal à évaluer ce risque et ses conséquences.
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📜 La vitesse et la conduite
👉 Des risques d’accidents plus graves
Plus la vitesse est élevée, plus le choc est violent en cas d’accident et plus les conséquences sont graves. Tout choc frontal au-dessus de 80 km/h entraîne quasi inévitablement la mort ou des séquelles irréversibles pour tout passager, même ceinturé…
👉 Une augmentation de la fatigue et du stress
Rouler vite fatigue, obligeant le conducteur à traiter un grand nombre d’informations dans un minimum de temps et à adapter en permanence sa vision. La vitesse induit un stress qui entraîne fatigue et perte de vigilance, deux facteurs importants d’accident.
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📺 Le professeur Slow de la Sécurité Routière : Campagne : « La vie appartient à ceux qui lèvent le pied »
📜 L'alcool et la conduite
Même à petite dose, l’alcool agit directement sur le cerveau. Raison de plus pour ne pas ignorer ses effets.
A partir de 0,5 g/l les risques sont réels :
le champ visuel est rétréci ;
la perception du relief, de la profondeur et des distances est modifiée ;
la sensibilité à l'éblouissement est plus importante ;
la vigilance et la résistance à la fatigue diminuent ;
la coordination des mouvements est perturbée ;
l'effet désinhibant de l'alcool amène le conducteur à sous-évaluer les risques et à surestimer ses capacités.
👉 Organiser son retour de soirĂ©eÂ
Vous allez faire la fĂŞte ce soir et vous avez prĂ©vu de boire de l’alcool ? Organisez-vous pour que votre nuit ne se termine pas tragiquement. Avant de partir, demandez-vous comment vous allez rentrer et, si vous ne pouvez pas rester dormir chez un ami, pensez Ă dĂ©signer Sam, votre capitaine de soirĂ©e.Â
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📜 La drogue et la conduite
👉 Le risque de se tuer ou de tuer quelqu’unÂ
⛔️ Drogue au volant : un état incompatible avec la conduite
Augmentation du temps de rĂ©action, diminution de l’aptitude Ă dĂ©cider rapidement et altĂ©ration de la conscience de son environnementÂ
En plus d’être interdite, la consommation de tous les types de drogues représente un danger réel sur la route :
le cannabis entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction etdiminue les facultés visuelles et auditives ;
l’ecstasy masque la sensation de fatigue et altère les capacités mentales, donne l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorise un comportement irrationnel au volant ;
la cocaïne suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule ; pacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles ;
le LSD, les champignons psilocybes, la mescaline font partie des drogues hallucinogènes. Leur consommation induit des troubles de la perception, des illusions dĂ©lirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse allant parfois jusqu’à la crise de panique.Â
📜 Le téléphone et la conduite
👉 Une source de distraction
«Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ?» Le smartphone est le seul dispositif qui cumule les quatre sources de distraction qui peuvent détourner l’attention d’un conducteur :
la distraction visuelle : le conducteur quitte la route des yeux ;
la distraction cognitive : le conducteur se concentre sur la conversation ou sur ce qu'il lit plutĂ´t que sur la route et la conduite ;
la distraction auditive : le conducteur n'est plus attentif aux bruits extérieurs qui peuvent le prévenir d'un éventuel danger ;
la distraction physique : le conducteur ne tient plus son volant à deux mains lorsqu'il compose un numéro, envoie un message ou tient son téléphone en main.
📜 La fatigue et la conduite
👉 Partir reposé
Avant de prendre la route des vacances ou d'effectuer un long trajet, il convient de dormir correctement de manière à ne pas constituer une dette de sommeil. Il est ainsi préférable de prendre la route après une nuit d'un sommeil réparateur et ne pas se lever à une heure inhabituelle. De même, il est déconseillé de partir après une journée de travail sans s’être reposé.
👉 Faire des pauses
Faites une pause au moins toutes les 2 heures !
👉 Les pratiques à bannir
Conduire au-dessus des limitations de vitesse. Une vitesse excessive induit une fatigue supplémentaire, car la vitesse oblige le cerveau à traiter un plus grand nombre d’informations en un minimum de temps, la vision devant alors s’adapter en permanence.
Prendre la route après avoir consommé des médicaments. En effet, la somnolence fait partie des effets secondaires de nombreux médicaments. En France, plus d’un tiers des médicaments commercialisés sont munis d’un pictogramme mentionnant leur dangerosité potentielle en matière de conduite.